L'heure d'été: chassez le naturel...
«A l’heure de la mienne
ou...
à l’heure de la votre»?
«Le soleil a quitté le zénith il y a plus de deux heures. Les caussenards gardent «l’heure d’hiver» toute l’année parce qu’elle est la plus proche de l’heure solaire. En été, quand il y a beaucoup «d’étrangers», des gens de la ville surtout, Sébastien doit toujours préciser, lorsqu’il donne l’heure ou un rendez-vous : «A l’heure de la mienne» ou «A l’heure de la votre».
"L’homme croit dominer la nature,
mais il n’en est que le fruit...
Le fruit mûrit, se gâte, se détache
et choit sur le sol d’où il est issu.
L’homme passe et s’évapore,
comme un nuage, mais le sol demeure.
(...) Progressivement, la mélodie aiguë des grillons se lève des collines ; invisible, un rossignol prend possession de l’espace avec son chant strident.
Dans quelques heures, les ombres crépusculaires auront gommé les pierriers, effacé la maigre végétation, assombri les fossés, diluant progressivement les collines dans l’encre noire de la nuit, tandis que dans le ciel des myriades de lumignons veilleront sur les grands espaces endormis. Sous le ciel nocturne, constellé des étoiles complices, cette solitude est tellement belle et respectable que vous avez envie de pleurer... (...)"
Le Vol des vautours (extraits)
© 2011 - Gérard Foissotte
Tous droits réservés – Reproduction texte et image interdites sans autorisation de l’auteur.
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